C’est en Grèce, au 2e siècle, qu’on retrouve Athénagore un philosophe platonicien qui dénigrait le christianisme. Il le qualifia de douteux, d’infondé ou illogique. Déterminé à démolir les prétentions chrétiennes, il a fait des recherches pour appuyer ses dires. Ce faisant, il a été convaincu par le solide fondement de l’Écriture et la solidité de la proclamation de l’Église. Il est devenu ce qu’on appelle un apologète (un défenseur du Christianisme). Il a défendu la cause de l’église devant l’empereur Marc-Aurèle puis devant l’empereur Commode.
Évidemment, Athénagore c’est du passé. Mais les exemples du même type sont nombreux dans notre « modernité ». Le pasteur T. Keller rapporte dans son livre « The Reason for God » que la Bible est le livre le plus étudié dans le monde et ce, tant par les incroyants que les croyants. Chaque verset de la Bible a été l’objet d’une étude ou d’un commentaire. Habituellement, les gens qui s’opposent à la Bible et aux prétentions du christianisme, après avoir lu les textes par eux-mêmes, admettent que leurs préjugés provenaient d’influences extérieures; on leur avait dit quoi penser et n’avaient pas pris la peine de vérifier par eux-mêmes ce qu’on leur disait » — ma traduction.
Après plus de 2000 ans de critique, Dieu continue de démontrer la fiabilité du livre qu’il nous a légué. L’histoire montre que de nombreux témoins de la Bonne Nouvelle ont été battus, spoliés, mis à mort et pourtant l’Église poursuit sa mission mue par une espérance qui se fonde dans le Christ ressuscité.
Dieu sera toujours le Victorieux