Pour les gens de ma génération, qui ne se souvient pas du générique d’ouverture de l’émission « quelle famille » et de tous ces gens heureux qui faisaient un tour de carrousel?
Un pasteur raconte avoir eu beaucoup plus de plaisir à visiter l’Australie et surtout l’arrière-pays, un désert semi-aride, là où les gens considèrent qu’une visite en ville c’est un événement. Un jour, un fermier durant sa visite en ville, décida de se payer un tour de carrousel. À sa descente, sa femme mécontente de le voir aussi puéril l’accosta en lui brandissant son doigt au visage en disant « est-ce que tu t’es vu? Réalises-tu que tu as dépensé ton argent pour débarquer exactement au même endroit où tu es embarqué et que tu n’es allé nulle part? »
On ne peut pas répliquer grand-chose à pareil raisonnement. Cela ressemble à la vie moderne qui donne souvent l’impression d’être sans but et monotone. Le jour fait suite au jour et on a le sentiment de n’avoir été nulle part. À cet égard, la vie est comme un carrousel.
C’est Vanderbilt, un riche entrepreneur de chemin de fer qui nous fait part de sa triste découverte d’existence: « je n’ai pas eu une heure de joie dans ma vie. Je ne peux pas manger ni boire plus qu’un autre homme; je ne peux pas porter plus qu’un complet à la fois; je n’ai besoin que d’un lit pour dormir et tout le reste n’est qu’une source perpétuelle d’anxiété ».
L’espérance de vie s’accroit, mais à quoi bon avoir plus d’une vie vide et sans joie? La longévité en soi n’est pas une vertu. Et pourtant, on peut découvrir la véritable joie.
C’est Jésus qui a dit ne pas être venu pour détruire: « je suis venu pour que les gens aient la vie et l’aient en abondance » (Jn 10,10).
Cessons de tourner en rond et marchons vers le but destiné pour nous