Un pasteur écrit que ses voyages aux Indes l’ont bouleversé. Le pays en est un de contrastes, d’extrêmes. Le système de castes qui préservent les différences, les chrétiens et les non-chrétiens, les comportements qui vont de l’honnêteté pure au mensonge crasse, sont des réalités qu’on retrouve partout. Mais on dirait que cet endroit est placé sous une loupe, on voit tout plus gros.
Il raconte qu’un chrétien de la région a acheté un article au marché. Une fois rentré, il trouve une pièce au fond de son sac. Le lendemain, il retourne la rendre. Le marchand est content et étonné, et il s’amuse des scrupules de son client. Ce dernier explique: « dans mon coeur, il y a un homme bon et un homme mauvais. Quand j’ai vu la pièce, l’homme bon a dit « ce n’est pas à toi » et l’homme mauvais a dit « ce n’est pas grave, garde-la ». Alors je suis allé me coucher, mais je n’ai pas pu dormir, car les deux hommes n’ont pas arrêté de parler.
Ainsi, une conscience propre sera capable de tenir compte de nos actions et de nos paroles, et c’est un atout. Origène disait que la conscience c’est comme une cour de justice et que l’on ferait bien de prêter attention à ses plaidoiries. On a aussi défini la conscience comme une sorte de tricorne placé au milieu du coeur. Quand je fais mal, il tourne sur lui-même et me blesse. Si je continue de faire mal, lui continue de tourner et il tournera jusqu’à ce que ses cornes s’émoussent. Finalement, il ne me blessera plus.
Gardez vos consciences claires. Faites en sorte qu’elles ne deviennent pas qu’un mauvais souvenir. Reconnaissez vos fautes, confessez vos péchés à Dieu, acceptez le pardon qu’il offre en Jésus-Christ.