Lundi de Pâques 1967. Des dizaines de milliers de touristes se sont précipités sur la plage du mont Saint-Michel en Normandie pour voir la marée du siècle. La mer recula sur plus de 19 km. Le même jour à Arromanche-les-bains en Normandie, sur les plages du débarquement de 1944, les quais du port de Mulberry sont complètement émergés. À Colville-Montgomery, le vieux navire de guerre Amiral-Courbet, coulé lors du débarquement, est à découvert. Les forces de l’ordre avertirent les curieux que la vitesse de la marée de retour est de 30 km/h.
En 1875, dans la même région, deux jeunes dames anglaises visitaient des ruines visibles à marée basse et elles en profitèrent pour faire quelques croquis. Une dame de l’endroit, les ayant vues, leur fit cet avertissement : « la mer revient trop vite, ne restez pas là, ne courez pas le risque! » Elles répondirent « encore quelques retouches… ». La marée est venue et on ne les revit plus.
Ceux qui connaissent la mer le savent : le temps et la marée n’attendent pour personne. Et pourtant, les gens ne tiennent pas compte du conseil de la Bible « fuyez la colère à venir! » Au contraire, ils s’engagent dans des activités futiles et négligent leur âme.
Soyez sages, soyez avisés, soyez sauvés !
Bon article